Au dortoir entre filles

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il y a 2 ans

Au dortoir, Christelle et Sophie avait l’habitude de se retrouver sous le même drap, la nuit.

Quand, elles avaient l’impression que toutes les autres filles dormaient à poings fermés, elles partageaient la même couche, pour se chuchoter des secrets, des impressions sur les cours de leur journée passée, ou des ressentis sur telle ou une telle, voire des appréciations positives ou négatives sur les différents professeurs.

C’était leur moyen d’affronter les dures lois de l’internat. Elles s’unissaient et mettaient tout en commun. Depuis le début, Christelle et Sophie étaient amies. En plus, il leur était facile de se rejoindre la nuit, puisque leurs lits étaient voisins. Elles les rejoignaient, chacune dans le sien, avant le réveil du dortoir.

Mai, jusque là, rien ne s’était passé entre elles. Elles ne faisaient que se raconter leur journée à voix basse, et c’est vrai, s’endormir corps à corps, surtout pour se réchauffer et sans doute, sans le savoir, attirée l’une vers l’autre, par des sentiments plus profonds, jusque là, simplement, traduit, par une réelle et solide amitié.

Ce soir là, alors que leurs histoires à voix basse étaient finies depuis plus d’une heure, Christelle sentit une vague de chaud envahir son corps. Elle sentait celui de Sophie près du sien. Elle s’en détacha légèrement pour ne pas la réveiller. Peu de temps après, ses mains soulevaient sa chemise de nuit, et pelotaient sa poitrine.

Elle avait plusieurs fois ressenti cette excitation soudaine, et s’était plusieurs fois caressée pour l’extérioriser. Mais, c’était dans des coins retirés, comme dans les toilettes, par exemple. Là, le phénomène se reproduisait. Mais, elle n’était pas seule, et avait honte qu’on la surprenne. Pourtant, elle sentait qu’elle ne pouvait pas y échapper à se faire du bien.

L’excitation était trop grande.

Ses mains caressaient toujours ses seins chauds et gonflés. Ses doigts s’amusaient avec ses tétons devenus durs. Puis, une de ses mains glissa vers son ventre. Sa peau douce et chaude la faisait frémir de désir. Ses doigts descendaient plus bas, pour venir jouer avec ses poils du pubis, avant de glisser dans sa fente. L’état de celle-ci, ne fit qu’accentuer son excitation. En effet, elle la sentait chaude et humide. Ses lèvres étaient gonflées, tout comme ses seins. Des picotements envahissaient son ventre.

Elle n’en pouvait plus. Elle glissa le long du drap pour rejoindre son lit, juste à côté. Elle s’assura que son amie Sophie dormait toujours. Elle le fit avec précaution, en évitant de faire du bruit.

Christelle était enfin sur son sommier à elle. Son corps était toujours en chaleur, malgré qu’elle ne soit plus à côté de son amie. On dit que deux corps à proximité dégagent et s’échangent leur température. Là, la température du sien n’était pas descendue, au contraire, et avait même réussi à réchauffer les draps, presque froids, sur lesquels elle s’était allongée.

Ses mains revinrent très vite sur ses seins, mais cette fois, par-dessus le nylon de sa nuisette. Elle l’avait trop peur de se faire surprendre presque entièrement nue, à l’allumage imprévu d’une lumière actionnée par la pionne.

C’est encore très vite que ses doigts plongèrent dans son entrecuisse. L’excitation était trop forte. Bientôt deux doigts faisaient le va-et-vient dans son antre magique. Elle regrettait juste le bruit de clapotis, dû à une cyprine abondante, et qui avait l’air de résonner dans tout le dortoir. Elle se pinçait les lèvres pour ne pas gémir aussi fort. Ses doigts s’immobilisèrent au fond de son intimité. Le bruit disparut.

Son autre main prit le relais et son majeur lubrifié de sa salive, décrivait des ronds, sur son petit bouton d’amour. Lequel ressemblait à une petite bille bien dure et ô combien sensible. Elle alternait avec des caresses plus ou moins appuyées. Elle sentit des picotements plus intenses que tout à l’heure, envahirent son ventre, mais aussi ses reins. Ses doigts s’accéléraient sur son clitoris, avant de s’immobiliser. Elle sentit son vagin se contracter sur ses autres doigts. Elle serra les cuisses, la bouche ouverte. Elle voulait faire le moins de bruit possible. Elle jouissait de tout son corps.

Quelques instants après, son corps apaisé, récupérait de ce fou moment. Elle regagnait le lit de Sophie, avant de s’apercevoir que son amie avait aussi sa main entre ses cuisses. Au moment de se mettre sous les draps du lit commun, les yeux de Sophie s’ouvrirent. Elle avait l’air tout aussi apaisée. Une conversation à voix basse reprit entre elles. Mais le sujet était différent.

– Sophie ? Tu m’as entendue ?

– Oui. Ce n’est pas grave tu sais. Moi aussi, je fais ça. D’ailleurs pas plus tard qu’il y a deux secondes.

– Tu t’es caressée aussi ?

– Oui.

– Et…tu…as joui ?

– Pratiquement en même temps que toi. Même avant je crois. Mais, on n’en reparle demain. Ok ? Il est tard.

– Ok.

Sophie se retourna pour essayer de s’endormir. Christelle vint se coller à son dos. Plus précisément son bas-ventre au contact de ses fesses. Son souffle chaud caressait la nuque de son amie. Sa main vint se glisser sur le ventre, pratiquement au niveau de son pubis, comme si elle voulait évaluer l’intensité de l’orgasme de Sophie. Elles n’avaient jamais été aussi loin dans leur rapprochement, leurs attouchements.

Les lèvres de Christelle vinrent murmurer à l’oreille de Sophie :

– Dis-moi, Sophie. On est toutes pareilles, je crois, chacune dans notre petit coin à satisfaire nos désirs, en cachette. C’est vrai, non?

– Je pense, oui, pour toutes celles qui sont normalement faites, à moins qu’il y est un retard à l’allumage pour certaines. Oui, je pense. Pourquoi ?

– N’as-tu pas envie des fois, d’avoir d’autres mains sur ton corps ou en toi ?

– Si, bien sûr, Christelle, mais où veux-tu en venir ?

– Et bien, on est comme deux idiotes à chercher le même plaisir. Pourquoi ne pas tenter toutes les deux. Ta main sur moi, la mienne sur toi. On peut essayer, Sophie. Se rendre ce plaisir mutuellement. Essayer de faire jouir l’autre.

– Figure-toi, Christelle, que ça fait longtemps que j’y pense. Çà fait longtemps, que je crois, que j’ai envie de toi.

– C’est vrai ?

– Oui, mais maintenant, on dort. On verra ça demain. Ok ? Même si ça va être dur de fermer l’œil, parce que j’ai hâte justement, d’être demain.

– Ok.

Là dessus Sophie tendit ses lèvres pour la première fois à Christelle pour un léger baiser. Les deux filles prirent une place plus aisée, pour essayer de s’endormir. Elles avaient l’air apaisé, mais au fond d’elle-même, le feu dans leur ventre reprenait, au souvenir de ce qu’elles venaient de vivre et de se dire.

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